Le coronavirus provoque un bouleversement des comportements, peut-être temporaire, mais qui touche profondément les mentalités et donc l’économie. Quels impacts sur l’univers de la franchise, son économie, ses acteurs et ses concepts ? Et comment y faire face ? Les conseils de Benoît Duchange, associé Progressium spécialiste de la structuration de réseaux.
Dans une économie au ralenti…
Les réseaux seront plus ou moins impactés selon leur domaine d’activité : la crainte des contacts physiques, les restrictions aux déplacements vont toucher de plein fouet le B to C (magasins, restaurants…), et dans une moindre mesure le B to B surtout quand leurs process intègrent une forte dimension numérique. Plus généralement, des projets seront reportés voire annulés, et les délais de réflexions (candidats entrepreneurs et investisseurs) risquent encore de s’allonger.
… le modèle de la franchise limite les risques…
Dans un environnement économique troublé, la franchise permet aux créateurs de concept de poursuivre le développement de leur entreprise, avec un moindre risque en termes financier et de management des points de vente. Pour ceux qui veulent s’orienter vers la création d’entreprise, devenir franchisé permet de limiter les risques de la création d’un business model.
… à condition de s’adapter !
Attendre la sortie des comptes annuels ne suffit plus. Les patrons de réseaux vont devoir gérer au plus fin et au fil de l’eau leur entreprise pour prendre, avant qu’il ne soit trop tard, les bonnes décisions correctives – comme l’externalisation de fonctions telles que le recrutement de franchisés. Et pour cela, disposer d’un tableau de bord adapté à leur concept mis à jour en temps réel.
Par ailleurs, le coronavirus va jouer un rôle d’accélération de tendances qui, pour ceux qui les prendront en compte, peuvent favoriser les concepts et accélérer le retour sur investissement des innovations dans l’air du temps : écoresponsabilité, proximité, développement du numérique, recherche d’identité (Hyper France), risques juridiques des modèles Uber…
Alors, prêt à transformer la menace du coronavirus en opportunité ?
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